La situation est difficile, 1646 milliards d’euros de dette, chômage à 10%, crise économique et le défi d’autant plus grand, l’enjeu d’autant plus important. Pour la prochaine échéance électorale majeure pour notre pays, l’élection présidentielle, nous aurons besoin de courage et de réalisme. Dire la vérité, c’est déjà faire preuve de courage. Mûrement réfléchi, mon choix se porte désormais sur Manuel Valls. Ceux qui me connaissent y verront là une cohérence. Celle d’en finir avec les vielles rustines et enfin fixer un cap pour le pays.
Qui fut le premier à dire que l’on ne pourra pas revenir à la retraite à 60 ans ans quand au cours des quarante dernières années nous avons gagné dix ans d’espérance de vie et qu’il est de plus en plus difficile de les financer ?
Quel est le seul candidat à dire que nous ne pourrons pas nous permettre la création de 300 000 emplois jeunes dont le coup s’élève à 3,7 milliards d’euros dans un contexte de triplement du deficit public en 5 ans ?
La gauche se limite-t-elle à ces quelques symboles ?
Le progrès social se résume-t-il au sauvetage de ces conquêtes ?
Je ne le crois pas et je ne le veux plus.
Alors, oui disons-le, des efforts seront nécessaires pour sortir le pays du gouffre dans lequel il est actuellement. Nous devrons mettre en place une réforme fiscale de grande ampleur comprenant la fusion de l’impôt sur le revenu et de la CSG, mais en même temps mettre fin à ces insupportables niches fiscales réservées aux plus riches. Nous devrons mettre une place une TVA sociale à hauteur minimum de 2% mais nous devrons aussi baisser les salaires du président et des ministres d’au moins 20% car il faut des symboles forts.
C’est d’une gauche moderne et populaire dont nous avons besoin qui concilie, réalisme, pédagogie et justice sociale. C’est d’une gauche décomplexée qui n’a pas peur de parler sécurité, immigration, laïcité.
« Exercer un regard lucide sur la gauche en mesurant ses forces et ses faiblesses pour lui faire opérer le changement nécessaire afin de mieux servir la France. »
Voilà notre devoir, voilà notre défi. Voilà la tâche à laquelle s’adonne Manuel Valls depuis le début de cette campagne qui a déjà tant passionné, notamment lors de ce premier débat suivi par 5 millions de téléspectateurs.
Je suis d’une nouvelle génération, qui ne supporte plus les promesses inconsidérées et veilles lubies du siècle dernier. Manuel Valls, a su faire confiance à une équipe jeune, renouvelée, dynamique à l’image de notre société. J’en suis la preuve. Maintenant, c’est à nous de lui faire confiance.
Max Bodin
Mandataire de Manuel Valls en Gironde